MICHAEL JONES

MICHAEL JONES

Biographie

Michael Jones est né à Welshpool en 1952, au Pays De Galles. Le 6 juin 1944, John Merick Jones, soldat engagé dans l'armée alliée, débarque en Normandie. A Caen, il rencontre Simone Lalleman, et la ramène chez lui, au Pays de Galles. De cette union naitra Michael.

A l'âge de 18 ans, Michael se met à la guitare après s'être essayé à la batterie. "La guitare, c'est mieux pour draguer les filles".

En 1966, Michael monte son premier groupe, le “ urban district council Dib Dob Band ” avec lequel il fera des reprises des grands noms du rock comme Led Zeprlin ou Deep Purple.

Après avoir obtenu son BTS en 1971, Michael passe ses vacances à Caen, dans la famille de sa mère. Lors d'une fête de village, il rencontre un groupe de rythm 'n blues, "Travers & Cie"', avec lequel il sympathise. Ce groupe lui propose de le rejoindre en tant que guitariste-chanteur. Michael pense prendre une année sabbatique, mais ne repartira jamais de la France. Durant six ans, le groupe écume les villages normands. Michael gagne bien sa vie grâce à ses cachets. En 1972, le groupe sort même un 45 T, dont Michael a co-écrit la face B.

6 ans plus tard, Michael voit une petite annonce dans un magazine rock spécialisé : "Groupe cherche guitariste chantant en anglais". Michael habite encore à Caen, et le groupe à Sceaux. Il prend le train pour passer une audition parmi 200 candidats. Il est retenu. Le groupe s'appelle Taï Phong... Michael doit remplacer le chanteur de Taï Phong qui ne veut pas abandonner sa famille pour partir en tournée. Le chanteur s'appelle Jean-Jacques Goldman...

Michael et Jean-Jacques se rencontrent à l'issue de la tournée, lors de la préparation du troisième et dernier album. Le courant passe immédiatement.

En 1978 sort le premier 45T “ Cherry ” de Tai Phong avec Michael.

L'année suivante, Jean-Jacques Goldman revient sur le troisième album de Taï Phong, "Last Flight". Michael Jones a écrit et composé un titre, "How Do You Do", pour sa fille Jennifer, née deux ans plus tôt. Il a également écrit un second titre, "Thirteenth space", en collaboration avec le nouveau batteur de Taï Phong, Pascal Wuthrich.

Parallèlement, suite à une idée de Jean Mareska, le producteur de Tai Phong, Michael se produit (guitare, basse, chant) avec un groupe toulousain, Week-end millionnaire, dont font partie un "Australien fou qui joue du piano", Lance Dixon, et un "batteur fou", Jean-François Gauthier. Lance Dixon et Jean-François Gauthier deviendront par la suite musiciens de Jean-Jacques Goldman.

En 1980, Taï Phong se sépare. Michael monte un nouveau groupe, Gulfstream, dont l'album est produit par William Sheller. On veut créer un personnage de Michael, qui refuse de se plier aux lois du show-bizz français, et claque la porte. 3 ans plus tard, Jean-Jacques Goldman demande à Michael de l'accompagner sur sa première tournée, qui doit durer deux semaines. Jean-Jacques Goldman se rend alors compte du talent de Michael. Il lui écrit un titre, "Viens", sous le pseudonyme de Sweet Memories. En face B, on trouve une composition en français de Michael, "Pas besoin de permis". Le disque connaît un succès d'estime. L'année suivant, Sur la tournée "Positif Tour" de Jean-Jacques Goldman, Michael est à nouveau du voyage. Jean-Jacques Goldman a expliqué un jour que certains musiciens étaient des musiciens de studio, d'autres des musiciens de scène, et que Michael Jones était un des rares musiciens qui étaient les deux à la fois.

En 1985, Pour la première fois, Michael Jones participe à un album studio de Jean-Jacques Goldman qui lui demande d'écrire les paroles en anglais d'un duo qu'ils interpréteront ensemble, "Je te donne". C'est le plus grand succès de Jean-Jacques : "Je te donne" reste 8 semaines n° 1 du Top 50. Michael fait également partie des choeurs sur "Délires schizo-maniaco-psychotiques" et "Pas toi".

En 1986, il entre de manière définitive dans la famille musicale de JJG avec la tournée qui suit la sortie de "Non Homologué". Il profite de cette tournée pour présenter son nouveau titre, "Guitar Man". Le titre sort d'ailleurs en 45 T, avec en face B "Can't explain".

En 1987, Devant l'accueil fantastique que lui témoigne le public lorsqu'il interprète cette composition, il sort un album complet , "Michael Jones and the Swinglers". Bien que l'album soit produit par Jean-Jacques Goldman, il ne bénéficie pas d'une couverture médiatique suffisante pour se faire connaître d'un large public. L'album se vend à quelques milliers d'exemplaires et ne sera même pas édité en CD. Le vinyl, aujourd'hui introuvable, se négocie dans les magasins spécialisés entre 900 et 1 500 F. Deux 45 T ("Father Earl" / "Promises" et "How Could I See" / "Hey Mister") sont extraits.

Jean-Jacques Goldman lui conserve toutefois son estime, et Michael participe à neuf titres (guitares et / ou choeurs) sur "Entre gris clair et gris foncé", qui en comporte 20. Il est bien évidemment de la tournée qui donnera "Traces". Il s'y fait remarquer par ses longs solos de guitare, notamment sur "Peur de rien blues". En 1988, Alexandre Arcady demande à Jean-Jacques Goldman de composer la musique de son nouveau film "L'Union Sacrée". Jean-Jacques s'entoure de Roland Romanelli, et demande à Michael d'écrire les paroles de "Brother", qui sera interprété par Carole Fredericks. La tournée qui s'achève et cette collaboration à trois fait peu à peu germer l'idée d'un trio pour Jean-Jacques.

En 1990, Michael et Jean-Jacques partent en repérage en Californie pour la bande originale de "Pacific Palisades" de leur ami Bernard Schmitt. La Bande Originale ne sera jamais distribuée, probablement à la suite de l'échec commercial du film.

En décembre sort l'album Fredericks - Goldman - Jones, et l'aventure en trio dure cinq ans. Avec un second album “ rouge ” sorti en 1994. Ces deux albums s'accompagneront d'une tournée.

En 1993, Sortie de "83-93", un best of qui comporte huit titres dont trois inédits : "Promises" et "Hey Mister" (versions de la tournée "Traces"), et la version anglaise de "Un grand frère", un titre dont Gildas Arzel a signé paroles et musique. Michael a bien évidemment signé l'adaptation en anglais de "The Voice". A part "Guitar Man" qui date de 1986, les quatre autres titres sont tirés de "Michael Jones and the Swinglers".

En 1996, Michael enregistre un album en anglais, composé principalement de reprises. L'album est annoncé pour mai, mais ne sortira pas. On murmure que Jean-Jacques Goldman aurait dissuadé à Michael de sortir cet album.

En 1997, Marchant sur les traces de Carole Fredericks, Michael Jones sort un album solo, mais en français : A consommer sans modération. Michael s'entoure pour ce faire de Jacques Veneruso et Gildas Arzel (ex-Canada) qui signent quatre titres, d'un jeune auteur de Chambéry, Frédéric Kocourek, qui offre quatre textes à Michael, et des musiciens de Jean-Jacques Goldman, comme Claude Le Péron, Guy Delacroix, Philippe Grandvoinet, Jacky Mascarel, Christophe Deschamps. Michael signe trois textes en français et nous offre quatre compositions sur cet album "12 % blues", comme il aime à le préciser.

Une tournée piano-bar d'une quinzaine de dates emmène Michael dans toute la France

En 1998, Michael est bien évidemment l'un des acteurs principaux de la tournée "En passant" de Jean-Jacques Goldman.

Michael sillonne la France en compagnie de Claude Le Péron et Jacky Mascarel, puis de Meivy Jacquot, dans une tournée "En repassant" où il présente ses titres et "froisse" les grands standards de Jean-Jacques Goldman.

En 2001 Michael participe à l'album “ Chanson pour les pied ” suivi de la tournée de Jean-Jacques Goldman "Un tour ensemble". Cette tournée rassemble près de 800 0000 spectateurs repartis sur 125 concerts. Toute la petite troupe sillone les routes pendant près de 8mois. C’est d’ailleurs Michael qui assure la "post-production" de l'album live.

En 2004, Sortie de l’album Prises et reprises qui est composé de 12 chansons à tendance blues, folk et rock. Michael s’est entouré d’amis pour donner vie à ce nouvel album en solo. On retrouve ainsi Jean Jacques Goldman, Francis Cabrel, Gildas Arzel, Jacques Veneruso, Frédéric Kocourek mais aussi Emile et Image. Michael rend un magnifique hommage à Carole Fredericks avec "Un dernier blues pour toi". On découvre également sur cet album la voix de Sandrine Régot sur le duo La demoiselle. Michael reprend Un ptit blues peinard avec son complice JJ Goldman. Francis Cabrel quant à lui, a adapté en francais Walking in Memphis de Marc Cohn et il offre sa voix au duo Des nuits trop longues. Michael a mis plusieurs années à réaliser cet album, mais vu la qualité de celui-ci, cela valait la peine d’attendre... Michael continue de tourner avec ses compagnons Claude Le Péron, Jacky Mascarel et Michel Cousin à travers toute la France. En Septembre Michael devient professeur / répétiteur sur la 4ème saison de la Star Academy.

En 2005, Michael entreprend une nouvelle tournée accompagné par Sandrine Régot au chant et par ses compères habituels. Il rempile pour la 5ème saison de la Star Ac en tant que Juge sur les primes.

2006, Est une année de changement, Michael met fin le 13 Aout à sa tournée. Il quitte pour quelques temps Jacky, Claude et Michel ses plus fidèles compagnons musicaux pour former un nouveau groupe. Ce groupe El Club, est l’alliance de 4 pointures musicales dont Gildas Arzel, Erick Benzi et Christian Séguret . Retrouvez la bio d’El Club ici (www.sherpah.com/artistes/el-club/bio.htm). Michael exerce une fois encore son rôle de juge sur le plateaux du prime de la Star Academy 6.

En 2007, sort l'album d'El Club avec qui il partira en tournée dans toute la france. Ils se produiront notamment au Réservoir à paris.

2008, Fin de la tournée avec El Club. Michael débute de nouveaux concerts avec sa nouvelle formation composée de Michael, Christophe Bosh, Fred Diego Alphonsi et Christian Séguret.

Le 8 Juin 2009 sort le nouvel album de Michael "Celtic Blues". Album contenant 11 titres en anglais, 2 vidéos et 2 titres en français en bonus avec en plus la possibilité de télécharger les mêmes chansons en version française pour ceux qui ont acheté l'album.

2010/2011 en tournée

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